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Santé

Hormones déréglées ? Et si vous ne mangiez pas assez de gras ?

Vos hormone sont déréglées ? Fatigue, troubles du cycle, infertilité… Saviez-vous qu’un manque de gras dans votre alimentation pourrait être en cause ?
Le gras et l’équilibre hormonal sont étroitement liés, en particulier chez la femme. On entend souvent « le gras, c’est la vie ! », phrase que l’on interprète habituellement au sens figuré pour illustrer que le gras apporte de la saveur à un plat.

Déséquilibre hormonal par manque de gras

Cette phrase, chère lectrice, pourrait aussi se lire au sens propre, car le gras, ou plutôt un apport en bon gras, est essentiel à notre bonne santé et en manquer c’est la mettre en danger

Dans cet article, je voudrais développer l’intérêt pour notre santé d’un apport suffisant en gras et d’une masse grasse suffisante pour permettre à notre corps de bien fonctionner.  Je sais que ces mots pourront vous choquer chère lectrice car ils sont probablement opposés à tout ce que vous avez pu lire ou entendre jusqu’à présent…

Cet article ne reflètera pas les décennies de régimes et de combat acharnés contre le gras auxquelles se sont livrés conjointement les médias et la société en général. Il faudra du temps, beaucoup de temps, pour que les mentalités évoluent et pour que le gras ne soit plus perçu comme l’ennemi public numéro 1… Il faudra du temps pour faire table rase des idées préconçues (et fausses !) que l’on a (ou que l’on nous a mis en tête !) au sujet du gras.

Avec cette série de 2 articles, mon amie Julie et moi-même tenons à apporter notre petite pierre à l’édifice et à « blanchir » notre amis le gras, trop souvent injustement accusé. Ce vieil ami qui est pourtant si important pour notre santé hormonale et immunitaire.

Disclaimer : Attention, loin de nous l’idée de faire l’apologie du surpoids ou de promouvoir l’obésité et la malbouffe. Ce n’est absolument pas le message ! L’excès de gras et tout autant délétère que son déficit ! Il est toujours question d’équilibre. Cette vision du gras délétère, du gras « mauvais », on la connais bien en général, mais on accorde tellement peu d’importance au déficit de gras…et pourtant ! Avec ces articles vous découvrirez l’importance du gras pour notre santé et l’intérêt d’avoir un poids sain, de santé (ni trop mais aussi ni trop peu !). Vous l’aurez compris chère lectrice, c’est là notre cheval de bataille. 

Le gras indispensable depuis toujours à notre santé  

Pourquoi fabriquons-nous du gras ?

Revenons à la base les amis, pourquoi fabriquons-nous du gras ou du tissus adipeux ?

A l’origine, lorsque nous étions encore des chasseurs cueilleurs à la Préhistoire, la nourriture pouvaient manquer… Nos ancêtres devaient parfois faire face à des périodes de famines. Le corps heureusement avait tout prévu. Lorsque la nourriture était présente en abondance : le corps utilisait les aliments pour produire de l’énergie directement disponible et si y avait un peu de surplus cette énergie était mise en réserve pour plus tard sous la forme de…. roulement de tambour…GRAS ! Autrement dit, l’excédent calorique est stocké sous forme de gras dans notre tissus adipeux pour nous préserver de la famine et assurer la survie de l’espèce ! Malin !

Dans cette opération la femme est hautement privilégiée puisque c’est elle qui porte l’enfant (et assure la survie de l’espèce !) 😅 Voilà mesdames pourquoi, nous les femmes, avons plus facilement des rondeurs et notamment du gras autours des hanches et des cuisses … A contrario, les hommes sont censés être plus « musclés ».

Grâce au tissus adipeux, nous disposons d’une réserve énergétique pour assurer notre quotidien et résister aux restrictions qu’elles soient volontaires (régimes) ou involontaires (famines).

Mais alors qu’en est-il aujourd’hui si nous n’avons plus forcément besoin de de faire face à des périodes de disette ?

Notre corps à l’ère moderne : un décalage entre nos gènes et notre environnement

Dans notre société moderne beaucoup d’entre nous ont la chance de ne plus devoir lutter pour notre survie alimentaire : le développement de l’agriculture, l’industrialisation, la robotisation, etc. ont participé à cela.

Note corps a évolué mais nos gènes pas tant que cela… Nous sommes toujours programmés pour très bien stocker et très mal dépenser.

Mais alors quel est le problème ? Si justement on ne manque de rien et que notre corps est toujours capable de bien stocker et ainsi d’assurer une belle réserve énergétique ?

Le problème peut être double les amis :

  • D’un côté nous sommes toujours programmés pour aimer le sucre, le gras et le salé et ça les industriels et les fastfoods l’ont bien compris … nous sommes toujours autant programmés pour stocker alors que finalement nous ne traversons plus de périodes de famine…et par-dessus le marché nous bougeons de moins en moins (invention de la voiture, travail devant les ordinateurs) etc… Vous voyez ou je veux en venir ? Dans notre société moderne et industrielle, les tentations sont nombreuses et le surpoids guette… Mais vous l’aurez compris ce n’est pas cet axe que nous développerons aujourd’hui.
  • Paradoxalement, dans cette société où nous sommes « sensés manquer de rien », beaucoup de femme se privent, se restreignent. La peur de prendre 1kg, la peur d’être « trop grosse », l’envie de correspondre à un « idéal féminin mince » imposé par la société, les paroles maladroites, voire parfois blessantes, d’un de nos proches (qui souvent pensait bien faire !). etc. Les troubles de la conduite alimentaires (TCA) explosent, la grande majorité des femmes ont déjà fait un régime et cela commence de plus en plus tôt (parfois même dès la préadolescence ou l’enfance !) … Dans cette course à la minceur (voire à la maigreur), l’ennemie numéro un à abattre est souvent le gras. Beaucoup de femme ont intégré (à tort) que le gras était mauvais et l’ont diabolisé en le supprimant de leur assiette. C’est ce point que nous développerons ici. En supprimant le gras, non seulement on se prive d’un atout santé, on ne permet pas à son corps de fonctionner correctement sur le plan hormonal, cognitif, immunitaire et j’en passe mais en plus (et c’est là la plus grande arnaque)…vous priver de bon gras n’est pas forcément la garantie de la silhouette de vos rêves…aïe aïe aïe… double peine !

Le gras une réserve d’énergie vitale   

Pourquoi est-il si important de ne pas manquer de gras ?

Comme expliqué juste avant, le tissus adipeux est avant tout une magnifique réserve énergétique. Lorsque nous consommons des aliments, une partie de cet apport calorique va être utilisé pour produire l’énergie dont nous avons besoin à court therme. Si y a un petit excédent, cette partie-là sera convertie et stockée sous forme de gras. Avoir un peu de tissus adipeux est normal et saint. Cela nous permet de constituer des réserves énergétiques et de pouvoir puiser dedans lors d’un futur effort.

Minceur et hormones déréglées : les dangers d’un manque de gras

Imaginons maintenant que nous fassions la chasse permanente au gras, que nous nous alimentons peu eh bien … nous serions quelques part en « sous-régime », avec de moins grandes capacités physiques et souvent très très fatiguées et affamées.

Précision : en réalité il n’ y a pas que les apports alimentaires qui comptent. Il faut naturellement prendre en compte « ce qui rentre » , les apports alimentaires, ce que l’on met dans notre assiettes mais aussi « ce qui sort » c’est-à-dire ce que l’on dépense : l’activité physique que l’on a au quotidien et le ou les sports que l’on pratique.   

Dans certains cas, le mental est plus fort que tout : la femme est capable à la fois de peu s’alimenter et de tenir pendant plusieurs années un surentrainement. Le mental fait parfois abstraction de la fatigue, de la faim et nous « permet » de continuer à nous maltraiter. Mais attention, le corps envoie des signaux d’alerte (souvent de détresse même) que le mental préfère ignorer, encore et toujours. Les conséquences sur notre santé se profilent déjà mais le mental reste sourd et aveugle et préfère invoquer d’autres causes… toujours. Des raisons farfelues qui nous permettront de tout justifier et de continuer à nous maltraiter. Mais attention il y aura un prix à payer… et ce prix sera souvent au détriment de votre santé hormonale et immunitaire. Nous y venons.

Le lien entre masse grasse et équilibre hormonal est souvent négligé, et pourtant, il est fondamental pour votre santé ! En tant que naturopathe formée en santé féminine, je suis spécialisée dans cette approche encore peu explorée par le corps médical. Si vous ressentez que votre poids ou votre alimentation impacte vos hormones, je vous invite à me contacter, en complément de votre suivi médical conventionnel. Lors d’une consultation personnalisée, nous analyserons ensemble votre situation et je vous guiderai vers des solutions naturelles pour rétablir l’équilibre. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui et découvrez une nouvelle voie vers le bien-être hormonal !

Le gras, indispensable pour mes hormones ?

Equilibre hormonal féminin : les dangers d’un manque de gras

Commençons par le commencement, savez-vous à partir de quelle matière première sont fabriquées toutes nos hormones sexuelles ?

A partir de cholestérol ! autrement dit à partir de gras !

Les hormones stéroïdes, dont font partie les hormones sexuelles, comme les œstrogènes ou la progestérone chez la femme, sont fabriquées à partir de cholestérol. J’en parle également dans cet article, où je développe le concept de « kit de démarrage » pour une bonne santé hormonale.

Une partie de notre cholestérol est fabriqué par notre propre corps (on parle de cholestérol endogène), tandis qu’une autre partie est apportée grâce à notre alimentation (on parle de cholestérol exogène).  

Tiens, tiens tiens c’est marrant… on entend souvent dire que l’excès de cholestérol est « mauvais pour la santé ».

Oui l’excès de cholestérol peut être préoccupant, notamment pour la santé cardiovasculaire, mais un cholestérol trop bas est aussi délétère (et cela on ne l’entends JAMAIS !)

Encore une fois, la grande famille du gras auquel appartient notre ami le cholestérol, a encore mauvaise presse…

Un cholestérol trop bas : un danger sous-estimé

Un cholestérol trop bas pourra entraîner des déséquilibres hormonaux comme des troubles menstruels, une infertilité ou une baisse de libido mais aussi une fatigue chronique, une réponse inadaptée face au stress ou encore une fragilité osseuse.

Le gras et l’équilibre hormonal de la femme

L’équilibre hormonal de la femme dépend en particulier de l’équilibre entre ses hormones féminines (œstrogènes et progestérone) et ses hormones « masculines » ou androgènes (comme la testostérone par exemple).

Chez la femme, la testostérone est produite directement par les ovaires et les glandes surrénales. La femme va ensuite utiliser une grande partie de cette testostérone pour fabriquer ses propres œstrogènes. Oui, oui vous avez bien lu chère lectrice, nos œstrogènes, c’est à dire notre principale hormone féminine, sont bien fabriquées à partir d’une hormone « mâle ».

Toutes ces hormones sont produites sous le contrôle de notre cerveau et en particulier de l’hypothalamus et de l’hypophyse. On parle de l’axe « hypothalamo-hypophysaire ». Le cycle de la femme est normalement orchestré par une communication sans faille entre le cerveau et les ovaires. Grâce à cela, le cycle est harmonieux, sans symptômes douloureux et l’équilibre hormonal est assuré. 

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire cet article pour bien comprendre le cycle féminin et les liens de communications entre le cerveau et les ovaire.

Mais alors quel est le rôle du gras dans tout cela ?

Le rôle crucial du gras dans l’équilibre hormonal féminin

Le gras, une usine à œstrogènes

Saviez vous que le gras du corps est capable de fabriquer des œstrogènes ? Et oui, incroyable ! Les cellules adipeuses sont capables de transformer la testostérone en œstrogènes. La graisse du corps est donc une formidable réserve en œstrogènes ! Ainsi, plus on grossit, plus on fabrique des œstrogènes, et inversement, plus on maigrit, plus la tendance s’inverse.

Vous me voyez venir ? On commence à comprendre comme un faible poids ou une masse grasse insuffisante contribue à amoindrir la réserve en œstrogène, à creuser le déséquilibre hormonal entre les hormones féminine et les hormones masculines et peut être à l’origine de nombreux symptômes comme l’aménorrhée, l’hyperandrogénie ou l’infertilité…

Spoiler alert : C’est ce fameux gras du corps qui permettra à la femme de continuer à produire des œstrogène même quand ses ovaire seront partie à la retraite, à la ménopause

Le gras, un ami pour mon équilibre hormonal

Nous l’avons vu, une bonne communication est nécessaire entre le cerveau et les ovaires pour assurer une bonne production hormonale et donc un parfait équilibre. Mais qu’en est-il si ma masse grasse fond comme neige au soleil ?

Quand le corps de la femme manque de gras et se met en mode survie

Si la masse grasse est très faible alors le corps prendra des mesures « conservatoires ».  C’est l’intelligence du corps qui parle. Il maintiendra le plus possible les « fonctions vitales » mais fera des « coupes budgétaires » dans ce qu’il considère comme non essentiel ou trop énergivore.

Leptine et hormones : comprendre le signal d’alarme du corps

La leptine est une hormone directement produite par les cellules graisseuses. Elle joue un rôle crucial dans la régulation de l’appétit et du métabolisme. Elle informe le cerveau (l’hypothalamus) des réserves énergétiques. La sécrétion de leptine est proportionnelle aux réserves de graisses de l’organisme : ainsi, + j’ai de tissus gras, + je sécrète de la leptine.

Quand la masse graisseuse est suffisante, la leptine informe le cerveau que « tout va bien », que toutes les conditions sont réunies pour maintenir le cycle de la femme. Le cerveau poursuit son rôle de donneur d’ordres et envoie des signaux aux ovaire pour orchestrer le cycle et la production hormonale.  

Equilibre hormonale chez la femme grâce à une masse grasse suffisante

Si la masse grasse est insuffisante, la leptine va fortement diminuer, signalant ainsi au cerveau une situation de « famine » et inhibant la libération des hormones reproductives.

Par mesure de protection, le corps « coupera la communication ovaire-cerveau ». Les signaux GnRh, FSH et LH, envoyés par le cerveaux seront très faibles. Les ovaires ne recevront plus les commandements du cerveau et diminueront peu à peu leur production hormonale. Les hormones féminine seront fortement impactées avec une baisse considérable des œstrogènes et une progestérone inexistante. Le cycle sera perturbé, des symptômes d’hyperandrogénie pourront apparaitre, l’ovulations n’aura plus lieux, la femme n’aura plus ses règles (on parle d’aménorrhée) et un projet de grossesse ne pourra pas débuter.

Equilibre hormonal féminin rompu à cause d'une masse grasse insuffisante

Heureusement tout ceci est réversible !

Retrouver l’équilibre : c’est possible !

Dès que la femme modifiera son alimentation et son hygiène de vie, elle regagnera peu à peu une masse grasse saine et suffisante, permettant de retrouver une leptine de compétition et donnant ainsi le feu vert au cerveau pour lancer la production des hormones sexuelles et l’ovulation !

Remarque : Ce mécanismes peut prendre du temps. Dans certains cas extrêmes, lorsque la femme a perdu tellement de poids, il est parfois nécessaire d’avoir recours à la médecine allopathique pour relancer le processus.

Conclusion : Repenser notre rapport au gras

Comme vous l’aurez compris, un seul article n’est pas suffisant pour faire le tour du sujet et des conséquences désastreuses d’un déficit en gras sur notre santé. Il existe plusieurs cas de profil et aussi plusieurs terrains métaboliques : entre celles qui sont minces et qui s’affament pour maintenir un idéal qu’elle se sont (ou plutôt qu’on leur a ?) imposé, celles qui mangent 3 radis et qui n’arrivent pas à perdre un gramme malgré tout.

Cette chasse au gras et cette quête de perfection dans laquelle on laissera souvent quelques plumes ont des causes profondes (que nous n’avons pas détaillées ici). Parfois un mal être, une souffrance ou encore un traumatisme. Atteindre le « poids idéal » n’est pas non plus garant d’être heureuse… Bien au contraire…

Le chemin vers la guérison peut être long, nous en avons bien conscience. Avec ces articles, nous n’avons pas la prétention de trouver toutes les réponses mais au moins de faire comprendre aux femmes certains messages qu’elles n’ont probablement jamais entendu. Car, encore une fois, les préjugés ont la dent dure et c’est souvent le surpoids qui suscite l’intérêt et éveil l’inquiétude de l’entourage et des médecins, plus que la minceur… Et oui pourquoi s’inquiéter :  si une femme est mince c’est qu’elle « s’entretien », c’est qu’elle fait du sport, c’est qu’elle fait attention à ce quelle mange, quel mal y a-t-il à cela ?

En bref, que faut-il retenir sur le gras pour ma santé de femme ?

Mesdames, nous voudrions que vous gardiez en tête que :

  • Le bon gras n’est pas notre ennemi
  • Un poids physiologique de santé (ou parle souvent de « poids de forme ») est parfois bien éloigné de la taille 34/36 dans laquelle on veut absolument rentrer et qu’il existe parfois un faussé entre le poids que l’on veut faire pour « se sentir jolie » et le poids que l’on devrait faire pour que notre corps fonctionne correctement et être simplement en bonne santé.
  • Nous ne sommes pas toutes égales face au poids. Certaines sont minces et c’est leur constitution et n’ont pas besoin de faire d’effort pour avoir cette silhouette. D’autres, au contraire, mettront en place des efforts considérables pour atteindre cette apparence (régimes restrictifs et/ou excès d’activité physique) et mettront en péril leur santé avec des conséquence à court, moyen et long terme.
  • Si vous êtes mince, fatiguée, frileuse, souvent malade, ou que vous avez la peau sèche, des troubles du cycle (règles irrégulières ou absentes, infertilité) ou des troubles hormonaux (acné, chute de cheveux, ménopause compliquée), c’est peut-être tout simplement que votre poids est trop bas. Même si aucun professionnel de santé n’a encore soulevé ce point, j’insiste  ! 
  • Les extrêmes ne sont jamais bons, d’un côté comme de l’autre…

Le lien entre masse grasse et équilibre hormonal est souvent négligé, et pourtant, il est fondamental pour votre santé ! En tant que naturopathe formée en santé féminine, je suis spécialisée dans cette approche encore peu explorée par le corps médical. Si vous ressentez que votre poids ou votre alimentation impacte vos hormones, je vous invite à me contacter, en complément de votre suivi médical conventionnel. Lors d’une consultation personnalisée, nous analyserons ensemble votre situation et je vous guiderai vers des solutions naturelles pour rétablir l’équilibre. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui et découvrez une nouvelle voie vers le bien-être hormonal !

Si le lien entre votre immunité et un apport en lipides vous intéresse, je vous encourage à lire l’article de mon amie Julie.

Crédit illustration photo : Freepik

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